#m : la coalition climat souhaite que la Région bruxelloise avance rapidement

L’enjeu climatique était au coeur de la campagne mais qu’en est-il maintenant dans les négociations? Ce jour, les négociateurs ont reçu la coalition climat. Nicolas Van Nuffel était sur le plateau de #m pour en parler.

Tous les partis politiques disaient faire du climat une priorité. Aujourd’hui, l’écoute fut attentive mais la coalition climat veut juger sur pièce. “Le premier niveau est l’ambition politique. Il faut que les Régions assument une politique très forte avec des chiffres. Bruxelles, dans le cadre du débat européen, doit défendre une vision zéro carbone pour 2050 ce qui veut dire réduire de plus de la moitié d’ici 2030. Il faut donc des politiques très concrètes. Les grands enjeux sont la mobilité et les bâtiments et l’énergie.”

Le contexte n’est pas facile surtout avec la N-VA et le Vlaams Belang. Ils bloquent les décisions sur le climat et cela crée une difficulté pour le niveau belge. La coalition veut redoubler d’efforts au niveau européen.  “Nous allons faire tout le travail pour que le soufflet ne retombe pas. Les jeunes vont se concentrer sur leurs examens mais nous suivons de très prêt les négociations. On ne va pas remettre les gens dans la rue. Notre rôle est de transformer cette demande citoyenne en décisions politiques.”

La situation en Flandre inquiète

La coalition se dit inquiète au niveau de la Flandre. La loi climat semble à présent morte-née vu les résultats au nord du pays. Malgré cela, les ambitions sont toujours présentes et d’autres solutions devront émerger. “On risque d’aller vers des accords de coopération, ce dont nous ne voulions pas. Nous allons jouer notre rôle qui est d’être aussi dans les cabinets. Nous n’avons que deux ans. En attendant que le fédéral avance, il faut que la Région avance.”

Pour la coalition climat, il faut sortir du tout à la voiture et permettre aux gens d’avoir accès à une offre qui mélange les différents modes. Le métro ne suffira pas et d’autres moyens doivent être développés. Ensuite, il faudra tripler le rythme des rénovations de bâtiments. D’abord, il faudrait travailler par les immeubles publics et les logements les plus modestes. Un euro investit est récupéré en moins de trois ans par la sécurité sociale.

V.Lh.