Incidents lors d’une conférence avec Louis Sarkozy et Georges-Louis Bouchez à l’ULB: quatre personnes arrêtées
Environ 200 manifestants ont tenté d’empêcher l’accès à la conférence qui se tenait lundi soir sur le campus du Solbosch, a indiqué mardi matin la police de Bruxelles-Capitale/Ixelles. Quatre personnes ont été arrêtées administrativement à la suite de jets de projectile.
“La situation a dégénéré lorsque des projectiles ont été lancés. Les forces de l’ordre ont alors dû intervenir, ce qui a conduit à la détention administrative de quatre personnes. Celles-ci ont entre-temps été relâchées”, explique à l’agence Belga une porte-parole de la police. Au total, une vingtaine de cercles estudiantins avaient appelé à se mobiliser contre l’événement et ses intervenants, demandant à ce qu’il n’y ait “pas de fachos sur notre campus”.
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La conférence, organisée par le Centre de réflexion libéral Jean Gol, portait sur les répercussions de l’élection du républicain Donald Trump à la tête des États-Unis. Georges-Louis Bouchez, président du MR, et Louis Sarkozy, fils de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, figuraient notamment parmi les invités à cette table ronde. Dans un communiqué, l’ULB a dit déplorer ces incidents et condamner le recours à la violence: “Si les tensions sont indissociables des échanges francs et ouverts, l’ULB est le lieu où le débat se fait et les opinions se forment. La diversité de la communauté de l’ULB fait la richesse de notre université. Elle inclut inévitablement des confrontations d’idées. Nous cultivons le débat et une vie étudiante qui fait de l’ULB un véritable laboratoire de notre société”, a réagi la rectrice Annemie Schaus. “La violence n’a pas sa place à l’Université libre de Bruxelles”, a-t-elle encore insisté.
■ Explications d’Anaïs Corbin, au micro de Vanessa Lhuillier
Belga