L’Otan entame son déménagement après des années de retard
L’Otan entame ce lundi, avec des années de retard sur le calendrier initial, le déménagement définitif vers son nouveau siège, un complexe pharaonique situé dans la banlieue nord-est de Bruxelles, en face des bâtiments largement obsolètes que l’organisation occupait depuis 1967.
“Nous entamons la phase finale du déménagement vers notre nouveau quartier-général, de l’autre côté de la route (en fait le boulevard Léopold III qui relie la capitale à son aéroport)”, indiquait jeudi le secrétaire général de l’Alliance atlantique, Jens Stoltenberg, en présentant son rapport annuel 2017.
“Un bâtiment à la pointe de la technologie et respectueux de l’environnement qui en fait la maison adaptée pour l’Alliance au 21ème siècle”, a-t-il souligné.
Quelque 4.000 membres du personnel des délégations nationales et du secrétariat civil – dont des diplomates et des militaires -, mais aussi de l’état-major militaire international (IMS) et des agences de l’Otan sont concernés par ce déménagement censé s’étaler sur douze semaines.
Le nouveau siège, qui accueille déjà “quelques centaines” de personnes, devrait être pleinement opérationnel à la mi-juin, à un mois d’un sommet des dirigeants alliés prévu les 11 et 12 juillet à Bruxelles – le deuxième du président américain Donald Trump.
Mais les activités de l’Otan ne peuvent souffrir d’aucune interruption durant cette période, souligne l’organisation.