L’IPPJ de Bruxelles servira surtout à soulager les établissements wallons
Le manque de places est criant dans les IPPJ, les institutions d’accueil de la délinquance juvénile. Un nouveau centre verra le jour à Forest en 2028, mais il n’offrira pas de places supplémentaires. Il permettra surtout de soulager les IPPJ wallons.
Près de 100 jeunes délinquants sont actuellement en liberté par manque de place dans une institution publique de protection de la jeunesse (IPPJ). La ministre de l’Aide à la jeunesse en Fédération Wallonie-Bruxelles, Valérie Lescrenier (Les Engagés), confirme qu’il y a “entre 80 et une centaine de jeunes qui sont sur liste d’attente pour un placement à long terme” dans une telle institution.
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La capacité des IPPJ en FWB est actuellement de 245 places, régimes ouvert et fermé confondus. Le taux de saturation est de plus de 40%. Interrogée, la ministre Lescrenier assure que “des alternatives à l’IPPJ existent” et vont être renforcées pour accompagner les jeunes délinquants vers la réinsertion.
■ Reportage de Jeanne Pastre, Nicolas Scheenaerts et Manu Carpiaux