Les services PSE n’assurent plus le tracing ni la vaccination dans les écoles
Le personnel des services de Promotion de la Santé à l’Ecole (PSE) dénonce la “perte de sens et la surchage de travail”.
Lors d’un Codeco organisé en août denier, il a été décidé que les services PSE étaient chargés de gérer la vaccination des 12-17 ans à Bruxelles. Après plusieurs semaine, le personnel a réagi : c’en est trop.
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“Cela fait des mois que les missions de base (bilans de santé, dépistages sensoriels, vaccinations autres que COVID, promotion à la santé,…) sont mises en « veilleuse» au profit du tracing (garde en soirée et durant le week-end, mise en quarantaine, fermeture de classes, …)“, pointe le syndicat CSC dans un communiqué.
Le personnel insiste sur “la perte de sens et sur la surcharge de travail”. “Comment justifier de laisser tomber les autres problèmes de santé de ces jeunes au profit de mesures discutables dans la lutte contre le COVID ?“, s’interroge le syndicat.
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Dans l’attente d’un accord
Les représentants syndicaux ont envoyé le 4 octobre un préavis couvrant les grèves et actions collectives à partir du 18 octobre. Une assemblée tenue ce jeudi a évalué la situation. “La santé des élèves mérite un accord politique garantissant que les missions de base de promotion de la santé soient prioritairement assurées“, en est-il ressorti.
En attente d’un tel accord, le personnel a décidé de ne plus assurer les missions relatives au COVID, et ce à partir de ce lundi 18 octobre. Les établissements scolaires ont été avertis vendredi, précise la CSC.
V.d.T. – Belga