Les serres du Stuyvenvergh et le parc Sobieski retrouvent leur lustre d’antan

Près de 1.000 mètres carrés de serres, érigées à la fin du 19e siècle puis laissées à l’abandon, ont été restaurés. 

Laissés à l’abandon depuis plusieurs décennies, les serres du Stuyvenvergh et le parc Sobieski, se sont offerts une cure de jouvence. Les deux joyaux emblématiques des parcs de Laeken ont été inaugurés vendredi, en présence du ministre Alain Maron. Au total, 29 mois de travaux auront été nécessaires pour permettre au grand public de redécouvrir ces sites à nouveaux connectés. Le coût du projet, porté par Bruxelles Environnement, s’élève à quelque 1,38 millions d’euros.

Près de 1.000 mètres carrés de serres, érigées à la fin du 19e siècle, ont été restaurés. Utilisées initialement pour produire des fleurs et des plantes destinées au domaine royal, puis pour les parcs de Bruxelles, elles furent délaissées pendant plusieurs décennies, faute de financement. En 1993, Bruxelles Environnement est devenu propriétaire de la parcelle. La plus grande partie, à savoir notamment la galerie centrale, l’orangerie, trois petites serres et le bâtiment Médori, a été reconstruite à l’identique.

Parc et étang aussi réaménagé

Le site va également renouer avec 100 ans d’histoire horticole puisque Bruxelles Environnement souhaite collaborer avec une association à but non lucratif afin d’y développer des activités éducatives pour le grand public. Une place, au cœur des serres, accueillera divers événements.

Dans le parc Sobieski, autrefois le fruitier royal de Laeken, l’or bleu est désormais mis à l’honneur. Bruxelles Environnement a remis à ciel ouvert le Heyselbeek, petit ruisseau provenant du domaine royal. Partant du jardin colonial voisin, il passe sous le pont de l’avenue des Robiniers avant de réparraître dans le parc Sobieski et d’aboutir dans l’étang.

L’étang a également été réaménagé. Ce plan d’eau d’environ 3.000 mètres carrés a été curé, ses berges débétonnées et renaturées. Une place plus importante est prévue pour la végétation, avec l’installation d’une île immergée et des poches de végétation.

Belga

■ Reportage de Michel Geyer, Daniel Magnette et Hugo Moriamé.