Les proches d’Olivier Vandecasteele exhortent le gouvernement à agir rapidement
Les proches d’Olivier Vandecasteele et ses avocats ont exhorté vendredi le gouvernement à agir rapidement pour obtenir la libération de ce travailleur humanitaire détenu depuis le 24 février en Iran de manière arbitraire et soumis à un régime qui s’apparente à de la torture.
La Cour constitutionnelle a suspendu jeudi un traité de transfèrement avec l’Iran qui aurait permis un échange entre l’otage belge et un diplomate iranien condamné à 20 ans de prison en Belgique pour un projet d’attentat terroriste. Les autorités belges privilégiaient jusqu’à présent cette solution pour obtenir la libération de M. Vandecasteele. Elle est désormais inopérante, certainement dans les trois mois qui viennent, quand la Cour se prononcera sur l’annulation proprement dite du texte.
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“On ne peut pas attendre trois mois et la prochaine décision. La Belgique doit agir rapidement“, a dit Nathalie Vandecasteele, sœur de l’otage belge. Les proches de M. Vandecasteele, très émus, n’ont pas caché leur déception après le prononcé de l’arrêt et leur extrême inquiétude. L’état de santé de M. Vandecasteele, qui a entamé une grève de la faim le 29 novembre, s’est fortement dégradé en 9 mois. Dans l’immédiat, les proches de l’otage attendent d’être reçus dans les meilleurs délais par le Premier ministre et les ministres des Affaires étrangères et de la Justice. Ils décideront après cette entrevue de la suite de leurs actions.
Belga – Photo : Belga
■ Reportage de Jim Moskovics et Loïc Bourlard avec Laurence Paciarelli