Les proches de Sabrina et Ouassim se mobilisent pour que les policiers soient jugés
La chambre des mises en accusation statuera d’ici le 9 février sur l’ouverture ou non d’un procès à l’encontre des policiers impliqués.
Il y a presque cinq ans, Sabrina et Ouassim décèdent à la sortie du tunnel Bailly alors qu’ils sont poursuivis par la police. Leur moto a percuté une voiture de police qui s’était mis en travers de la route pour les arrêter.
La chambre des mises en accusations se réunissait ce matin pour décider de l’ouverture ou non d’un procès pour homicide involontaire à l’encontre des policiers impliqués. La chambre du conseil avait d’abord estimé en août dernier que les policiers concernés devaient être inculpés, mais le parquet a fait appel de cette décision. Il a demandé de confirmer la décision qui avait été rendue par la chambre du conseil. La chambre des mises en accusation a annoncé qu’elle rendra sa décision le 9 février prochain.
À cette occasion plusieurs proches et soutiens des familles des victimes se sont réunis devant le Palais de Justice pour que le procès ait lieu. “On est pour le moment dans l’impunité totale. On veut qu’il y ait des responsables. Deux jeunes gens ont perdu la vie“, explique à notre mico Samira Benallal, la tante de Sabrina. “Cinq ans après, nous ne sommes même pas à un stade où nous avons droit à un procès équitable“.
■ Images et interview de Jean-Christophe Pesesse et Nicolas Scheenaerts