Les personnes privées de liberté pourront voir un médecin pendant la détention

L’assistance médicale aux personnes privées de liberté était débattue hier soir à la chambre. Les parlementaires veulent la rendre obligatoire. Une résolution a été adoptée à l’unanimité à l’exception de la N-VA.

La Chambre demande au gouvernement de rendre effectif ce droit à l’assistance médicale dans un cadre clair. Si une personne privée de liberté demande expressément à voir un médecin, le policier sera en obligation de lui en trouver un. De même si le policier estime que l’état de la personne justifie cette aide médicale même sans demande de sa part.

La justice et le Comité P ont mis en lumière certains dysfonctionnements, comme l’absence d’un cadre précis sur le droit à l’assistante médicale lors d’une arrestation dans un lieu de détention. Cette résolution a été déposée par le PS.

Cette résolution est en lien avec l’actualité de ces derniers mois. Plusieurs décès sont survenus dans des postes de police, comme celui de Sourour Aboura, mère de famille bruxelloise et travailleuse au PAC. Les policiers considéraient qu’elle ne pouvait pas rester sur la voie publique, elle a été placée en cellule et y est décédée sans qu’un médecin puisse l’examiner.

A.C. – Photo: Belga

■ Plateau de Jean-Christophe Pesesse

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12 janvier 2024 - 08h00
Modifié le 12 janvier 2024 - 12h55