Les employeurs veulent déterminer le salaire en fonction des compétences et moins de l’ancienneté
Les employeurs belges souhaiteraient à l’avenir tenir davantage compte des prestations et des compétences de leur personnel pour déterminer le salaire, plutôt que de faire évoluer la rémunération en fonction de l’ancienneté, ressort-il mardi d’une enquête menée par le spécialiste en ressources humaines Acerta Consult auprès de 500 entreprises.
D’après l’étude, les dirigeants d’entreprises aspirent à s’éloigner des barèmes pour déterminer la rémunération de leur personnel. Seul un quart d’entre eux (26 %) souhaiterait en effet continuer à s’appuyer sur le principe de l’ancienneté (plus l’ancienneté est importante, plus le salaire est élevé) en matière de rémunération, comme c’est le cas dans 78% des entreprises actuellement. Les autres préféreraient surtout que le salaire soit fondé sur les prestations (40%) et les compétences professionnelles (34%).
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Or, l’enquête révèle que la principale préoccupation des travailleurs en Belgique est d’être assuré de recevoir mensuellement un salaire fixe sur leur compte en banque. Les employés privilégient par ailleurs l’utilisation de barèmes liés à l’ancienneté. Pour 85% d’entre eux, il est ainsi essentiel de savoir combien ils gagneront chaque mois et comment cette rémunération évoluera au cours des cinq à dix prochaines années.
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En majorité, les travailleurs et travailleuses belges sont satisfaits de leur rémunération. Ainsi, les quelque 2.700 employés interrogés dans le cadre de l’enquête d’Acerta donnent une note moyenne de satisfaction de 7/10 à leur package salarial. Ce résultat s’aligne sur les estimations des dirigeants d’entreprise qui s’attendaient à ce que leur personnel attribue une note de 7,2/10 à leur rétribution.
Belga – Photo : Belga