Les crèches néerlandophones de Bruxelles connaissent une pénurie de personnel
Une pénurie qui a des répercussions sur l’organisation des crèches. Certaines doivent réduire leurs heures d’ouverture, tandis que d’autres n’ouvrent que quelques jours, c’est ce que rapporte la RTBF.
La crèche De Zinnekes à Laeken explique ainsi à la RTBF qu’elle doit se réorganiser afin de garder ses portes ouvertes. Pour ce faire, les familles sont réparties, et ne peuvent fréquenter la crèche qu’une semaine sur trois. Le reste du temps, les parents doivent trouver des solutions pour faire garder leurs enfants.
De nombreuses raisons sont avancées pour expliquer ce manque de puéricultrices. Dans un premier temps, le métier attire très peu. Cela s’explique par la surcharge de travail et le salaire très modeste. En effet, la norme flamande, c’est 8 ou 9 enfants pour une seule puéricultrice. Ce nombre, trop important, ne permet pas aux professionnels de la petite enfance d’organiser des projets d’éveil avec les enfants. Ils ne peuvent faire que le strict minimum, c’est-à-dire, changer les couches et nourrir les enfants.
Du côté francophone, la pénurie est moins importante, mais elle reste pourtant présente. La ministre de la Petite enfance de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Bénédicte Linard (Ecolo) avait annoncé, jeudi dernier, au Parlement francophone que le recrutement était difficile. Mais, de ce côté linguistique, la charge de travail est un tout petit peu plus éduite, puisqu’il n’est pas autorisé pour chaque puéricultrice d’encadrer plus de 7 enfants.
■ Des explications par Camille Paillaud dans Le 12h30
Photo : illustration BX1