Les Bruxellois consacrent 34% de leur budget au logement

Les Bruxellois consacrent en moyenne 34% de leur budget au logement, poste le plus important de leurs dépenses devant l’alimentation (17%). C’est plus que les Wallons et les Flamands qui y consacrent en moyenne 30%, ressort-il de l’édition 2020 de “Mini-bru”, condensé actualisé des données chiffrées concernant la Région-capitale.

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Réalisé par l’Institut Bruxellois de Statistique et d’Analyse (IBSA), ce document confirme que la population bruxelloise a dépassé pour la première fois la barre des 1,2 million d’habitants l’an dernier. La population bruxelloise est en moyenne plus jeune que le reste du pays, avec un âge moyen de 37,5 ans, contre 42,7 ans en Flandre et 41,4 ans en Wallonie. Toutefois, l’âge moyen a tendance à augmenter dans la capitale: il est en hausse pour la troisième année consécutive après avoir fortement diminué au cours des années 2000.

Par rapport à l’année précédente, le top 5 des nationalités européennes étrangères (UE) présentes en Région bruxelloise reste identique: les Français occupent toujours la première place (64.218 ressortissants au 1er janvier 2019), suivis des Roumains (41.858), des Italiens (33.718), des Espagnols (28.480) et des Polonais (23.182). Par ailleurs, les Syriens sont entrés dans le top 3 des nationalités hors UE (8.474 personnes), derrière la Turquie (8.522) et le Maroc (34.984). La République démocratique du Congo (8.125) perd la troisième place qu’elle occupait. Rayon mobilité et emploi, on dénombre à Bruxelles 356.000 navetteurs entrants et 74.000 navetteurs sortants.

Selon les chiffres évoqués au départ de l’enquête sur les forces de travail pour 2018, un peu moins d’un emploi sur deux situé sur le territoire bruxellois est occupé par un travailleur qui réside dans l’une des deux autres Régions. Parmi ceux-ci, six travailleurs sur dix viennent de Flandre, quatre sur dix de Wallonie. En 2018 toujours, un peu plus de 108.000 entreprises assujetties à la TVA étaient actives en Région bruxelloise.

Parmi celles-ci, huit sur dix ne comptent aucun travailleur salarié et seule une sur cent occupe 50 personnes ou plus. La part de la voiture dans les déplacements domicile-travail recule à 36% en Région bruxelloise (45% en 2005), au profit de l’ensemble des transports en commun: le train (34% du total en 2017, + 2 points par rapport à 2005) et plus encore les transports urbains (métro, tram, bus) qui atteignent 19 % des déplacements en 2017 (+ 4 points par rapport à 2005). La part de la mobilité douce a également progressé: pour l’année 2017, les travailleurs ont eu recours au vélo dans 4,4% des cas (contre 1,2% en 2005); et à la marche dans 3,5% des cas (2,6% en 2005).

Le Mini-bru 2020 contient encore d’autres données relatives notamment à la santé. Parmi la population bruxelloise âgée de 18 ans et plus en 2018, 51% des hommes présentent un surpoids, contre 42% des femmes. Le phénomène est en nette progression chez celles-ci (33% en 2008). Cette tendance est encore plus marquée si l’on considère l’obésité: moins répandue chez les femmes que chez les hommes en 2008 (respectivement 11,9% et 13,6%), elle touchait une proportion plus importante de femmes dix ans plus tard (respectivement 14,5% et 13,3%).

Belga – Photo/Siska Gremmelprez

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