Les bourgmestres mitigés sur les solutions du fédéral pour mieux lutter contre le crime organisé

Cet après-midi, Alexander De Croo (Open VLD) rencontrait les bourgmestres de Bruxelles, Ixelles, Molenbeek, Schaerbeek et Uccle et le Premier ministre Alexander De Croo pour parler de la lutte contre la criminalité organisée.

L’une des solutions mise en avant dans cette lutte contre le crime organisé lié au trafic de stupéfiants, c’est qu’une partie de la prévention soit à la charge des communes et donc des bourgmestres. Invitée dans le 12h30, Cécile Jodogne (DeFI), bourgmestre de Schaerbeek venait présenter ses attentes lors de cette réunion avec le Premier ministre. Elle espérait être entendue et ne pense pas que la meilleure solution pour lutter contre ce phénomène de criminalité soit de se décharger sur les communes.

Il existe déjà certaines choses qu’un bourgmestre peut faire, aujourd’hui on nous demanderait d’aller plus loin. De mélanger les missions d’un bourgmestre, qui sont des missions administratives, avec certaines possibilités d’agir, contre les établissements, mais toujours dans le cadre de l’ordre public, ici on nous demanderait de devenir des enquêteurs de la police, voire des juges pour préventivement, donc à l’avance de décider qu’un commerce pourrait s’adonner à des activités illicites, ou à du blanchiment d’argent“.

Les bourgmestres demandent que ce soit la police fédérale, la justice qui doit pouvoir mener des enquêtes avec suffisamment de moyen. “Le nœud du problème, il est là, que l’on met des moyens supplémentaires à la police fédérale et à la justice pour pouvoir faire son travail correctement.”

■ Une interview de Cécile Jodogne, bourgmestre de Schaerbeek (DeFI), au micro du 12h30.

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15 septembre 2022 - 17h21
Modifié le 15 septembre 2022 - 17h21