L’Ecole Royale Militaire organise un séminaire sur la géo-ingénierie

La recherche universitaire a identifié de nombreux liens entre le changement climatique et les conflits dans certains pays. La hausse des températures peut aggraver la fragilité existante et accroître les tensions lorsque les besoins fondamentaux de la population, comme la sécurité alimentaire et l’accès à de l’eau potable, ne peuvent plus être satisfaits, a affirmé mercredi à Bruxelles le ministre des Affaires étrangères et de la Défense, Didier Reynders.

En tenir compte dans les travaux du Conseil de sécurité (de l’ONU) a été un défi mais cela n’a pas diminué l’engagement de la Belgique à aller de l’avant“, a-t-il souligné en ouvrant, à l’Ecole royale militaire (ERM), un séminaire international sur les “Implications sécuritaires des nouvelles technologies du changement climatique”. Cet événement était organisé dans le cadre du mandat belge comme membre non-permanent du Conseil de sécurité des Nations unies pour la période 2019-2020 et témoigne de l’importance que la Belgique attache au lien entre sécurité et climat, selon le Service public fédéral (SPF) Affaires étrangères.

Le séminaire s’est penché sur un sujet moins connu: les technologies de changement climatique ou la géo-ingénierie. Des conférenciers issus des milieux scientifiques et politiques ont ainsi fait le point sur la recherche et l’impact potentiel de ces technologies sur l’environnement. Les experts ont examiné les conséquences géopolitiques potentielles de la géo-ingénierie. Ils ont aussi discuté de la meilleure manière d’ancrer légalement les techniques de géo-ingénierie.

Plusieurs orateurs ont souligné le principe de précaution dans la législation environnementale européenne et tous ont plaidé en faveur d’une approche multilatérale fondée sur des règles.Ce séminaire était organisé en collaboration avec l'”Environment & Development Resource Centre”.

Belga