Le sauvetage de Brussels Airlines bloque sur les sanctions
Les négociations entre la Belgique et Lufthansa sur l’aide à Brussels Airlines sont près de conclure, mais achoppent sur la question des sanctions au cas où Lufthansa ne respecterait pas l’accord, écrit vendredi le journal L’Echo.
Selon le quotidien, le plus gros obstacle dans les négociations réside dans le mécanisme de sanctions qui interviendrait si Lufthansa, propriétaire de la compagnie aérienne belge, ne respectait pas les accords conclus. Deux options seraient sur la table: soit Lufthansa devrait payer une amende, soit le prêt accordé par le gouvernement belge se convertirait en actions. Un point très sensible, car Lufthansa ne veut pas d’ingérence du gouvernement dans ses affaires.
Les discussions entre le gouvernement belge et Lufthansa durent depuis des mois alors que le groupe allemand a déjà trouvé des accords avec les gouvernements allemand, suisse et autrichien. “Si on avait un accord cela se saurait, mais on n’en est pas nulle part non plus. Il n’y a pas d’agitation, on continue de discuter”, souligne Etienne Davignon, administrateur de Brussels Airlines, cité par L’Echo, rappelant que les actionnaires de Lufthansa doivent encore approuver lors d’une assemblée générale le 25 juin l’accord conclu avec le gouvernement allemand.
L’Allemagne est prête à accorder une aide de 9 milliards d’euros à la compagnie allemande en échange d’une prise de participation à son capital et de la cession de droits de décollage et atterrissage aux aéroports de Francfort et de Munich. Pour Brussels Airlines, on parle désormais d’une aide de l’État belge de 300 à 400 millions d’euros, selon L’Echo.
Belga