Le parlement bruxellois demande la libération du professeur Djalali

Le professeur Djalali, spécialiste de la médecine d’urgence, a été arrêté en 2016, lors d’un voyage professionnel en Iran, son pays natal, accusé d’espionnage et condamné à mort à l’issue d’un procès inéquitable.

Comme le parlement wallon et la Chambre, plus tôt dans la semaine, le parlement bruxellois a adopté vendredi à l’unanimité une résolution qui demande la libération immédiate et sans condition du professeur Ahmadreza Djalali condamné à mort en Iran.

Cette condamnation avait alors suscité l’émoi en Belgique – où le professeur a donné cours à la VUB – comme ailleurs dans le monde.

Le parlement bruxellois avait participé à l’époque à la mobilisation internationale en faveur du professeur Djalali en adoptant à l’unanimité une résolution qui demandait au gouvernement iranien de renoncer à appliquer la peine de mort à son encontre, de lui accorder la grâce et de le libérer.

Les dernières nouvelles ne sont pas bonnes

Au cours des derniers jours, des informations alarmantes ont circulé, selon lesquelles le professeur Djalali devait être transféré de la prison d’Evin vers celle de Karaj, ce qui semblait indiquer sa mise à mort imminente.

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Les député(e)s bruxellois(e)s ont dès lors tenu à redire leur opposition ferme à l’exécution de la sentence prononcée à l’encontre du professeur Djalali.

Le parlement demande également aux gouvernements des Communautés de suspendre la collaboration universitaire avec l’Iran tant que la sécurité et les droits de l’homme des professeurs invités ne seront pas garantis à leur retour en Iran.

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Belga