Le collectif “Développement Cantines Durables” s’attaque à la malbouffe à l’école
Selon ce collectif, il faut reconnecter les élèves et les cuisiniers.
Le Collectif Développement Cantines Durables demande aujourd’hui une meilleure qualité du choix de nourriture proposé dans les cantines. “Le système de l’offre alimentaire dans les écoles s’est dégradé au fil du temps. On a perdu beaucoup en termes de compétences et d’infrastructures. On se retrouve donc aujourd’hui face à une offre massive de nourriture de type industrielle“, recontextualise Sylvie Deschampheleire, coordinatrice du Collectif Développement Cantines Durables.
La plupart des écoles bruxelloises ne disposent plus d’une cuisine. Environ 50 % d’entre elles font aujourd’hui appel à l’intercommunale “Les Cuisines Bruxelloises” et se contentent de réchauffer les plats fournis. Or, selon ce collectif, quand on offre à manger dans une école, on transmet sur la notion de se nourrir. “Il y a un rôle pédagogique. La proximité entre le cuisinier et les élèves joue un rôle : cela recrée un lien entre le fait de préparer et le fait de consommer“, ajoute Sylvie Deschampheleire.
Au niveau des produits présentés, la politique du collectif comporte trois axes : une cuisine “pleine de vie”, bio, dans des sols vivants, sans pesticide ni produits nocifs, une cuisine locale et/ou en circuit court et une cuisine davantage végétale, avec 25 % de l’offre sans aucun produit animal.
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■ Une interview de Sylvie Deschampheleire, coordinatrice du Collectif Développement Cantines Durables, au micro de Fanny Rochez et Vanessa Lhuillier