Le code orange appliqué à toutes les universités et hautes écoles francophones
Dès lundi, l’ensemble des établissements d’enseignement supérieur de la Fédération Wallonie-Bruxelles passeront en code orange, a indiqué jeudi le cabinet de la ministre Valérie Glatigny (MR)
La décision, prise jeudi matin à l’occasion d’une réunion avec les universités francophones et des représentants des Hautes écoles, aura pour conséquence de ramener dès lundi à 20% seulement la proportion d’étudiants dans les auditoires, les 80% restants devant suivre les cours à distance.
Des exceptions en cas de nécessité
Une exception est toutefois prévue pour les étudiants de 1er Bachelier, moins aguerris à l’enseignement supérieur dont ils n’en maîtrisent pas encore les codes. Ceux-ci resteront donc en code jaune (un sur deux présents dans les auditoires).
De plus plus, les cours et travaux pratiques de même que les laboratoires resteront eux aussi le plus possible en mode présentiel, une mesure très importante pour les Hautes écoles et les écoles supérieures des arts.
Les universités francophones suivent le mouvement
Vendredi, l’ensemble des acteurs de l’enseignement supérieur (unifs, Hautes écoles, syndicats, représentants étudiants, la FEF, … ) se réuniront à nouveau pour valider les mesures arrêtées jeudi et déterminer une série de modalités d’application pratiques.
Avec ce basculement en code orange, l’enseignement francophone emboîte le pas à de nombreux universités flamandes. La KUL avait annoncé mardi déjà que ses 13 campus passeraient en code orange à partir de lundi.
La VUB a annoncé hier en faire de même à même échéance. L’Université de Gand, qui avait entamé l’année académique en code orange -tout comme les universités d’Anvers et d’Hasselt-, a fait savoir jeudi qu’elle appliquerait, elle, le code rouge dès le 26 octobre prochain. L’ensemble des cours théoriques seront ainsi exclusivement assurés à distance
Belga / Photo: BX1