Le clubbing désormais reconnu comme patrimoine culturel immatériel par la Région
Le clubbing est désormais reconnu comme patrimoine culturel immatériel par la Région bruxelloise.
L’annonce peut surprendre, mais elle célèbre un mode de vie et un plaisir bruxellois qui a conquis plus d’un Bruxellois : le clubbing, soit les différentes boîtes de nuit, est désormais reconnu comme un patrimoine culturel immatériel par la Région, indique ce jeudi la secrétaire d’Etat bruxelloise au Patrimoine, Ans Persoons (one.brussels). “Une vie nocturne effervescente est un élément essentiel, qui participe au dynamisme et à la vitalité d’une métropole telle que Bruxelles“, explique ainsi son cabinet.
Cette reconnaissance vient à l’origine du secteur de la nuit lui-même, qui a collaboré avec la secrétaire d’Etat et son prédécesseur, Pascal Smet, sur ce sujet. “Notre culture du clubbing est un patrimoine culturel vivant et unique, qui mérité d’être reconnu et valorisé“, commente ainsi Ans Persoons. Au total, la capitale compte une vingtaine de boîtes de nuit, suivant les critères du secteur bruxellois de la vie nocturne, comme le Fuse, le Mirano, le Spirito ou encore Madame Moustache.
D’autres domaines déjà parmi le patrimoine culturel immatériel
Le clubbing rejoint désormais d’autres domaines bruxellois au rang du patrimoine culturel immatériel, comme les fritkots, l’Ommegang, la fauconnerie ou le Meyboom. “La reconnaissance du clubbing nous permettra d’archiver et de documenter sa vocation sociale et culturelle, d’élargir nos connaissances à son sujet et d’intégrer ainsi le clubbing dans le paysage nocturne urbain de la manière la plus durable“, conclut Ayla Dirix, porte-parole et coordinatrice du conseil bruxellois de la nuit.
ArBr – Photo : Belga (archives)