Le CD&V exige un poste gouvernemental pour peser sur la politique bruxelloise

Le CD&V refuse d’intégrer l’exécutif bruxellois sans obtenir un membre dans le gouvernement, a indiqué vendredi son président Sammy Mahdi lors de l’émission De Afspraak sur VRT Canvas.

Le CD&V a été convié par les informateurs chargés de la formation du gouvernement bruxellois à entamer des discussions avec six autres formations politiques en vue de constituer une nouvelle coalition. Du côté néerlandophone, un accord initial prévoyait une coalition avec Groen, N-VA, Open VLD et Vooruit, mais dans la configuration actuelle, la N-VA serait remplacée par le CD&V.

Notre position a toujours été claire : il faut former un gouvernement bruxellois au plus vite et nous sommes prêts à participer de manière constructive aux négociations pour influencer les politiques de sécurité, de propreté et assainir le budget bruxellois“, a souligné M. Mahdi.

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Le parti, représenté par Benjamin Dalle comme unique élu au Parlement bruxellois, acceptera donc l’invitation des informateurs. “Nous n’avons jamais refusé une proposition de dialogue. Je ne vois pas pourquoi nous dirions soudainement que nous n’allons pas le faire“, a précisé le président.

Ce dernier exclut toutefois que le CD&V participe sans obtenir un membre dans le gouvernement, ce qui complique l’équation, sachant que seuls trois postes sont à pourvoir côté néerlandophone. “Il est indispensable d’avoir un membre du gouvernement. Si l’objectif est simplement d’appuyer sur un bouton une fois par an pour le budget, il est impossible d’avoir une réelle influence“, aux yeux de M. Mahdi. Le CD&V refuse donc la proposition d’un poste de commissaire du gouvernement, une option que l’Open VLD avait pourtant acceptée lors des précédentes négociations.

Belga