L’assaillant était en possession d’une arme à feu factice et de deux corans

L’homme qui a agressé au couteau des militaires patrouillant dans le centre de Bruxelles vendredi soir, était en possession d’une arme à feu factice et de deux corans, a indiqué samedi matin le parquet fédéral. Une perquisition a été effectuée à Bruges, au domicile de l’assaillant, dans le courant de la nuit.

Vendredi à 20h22, un individu, s’est précipité dans le dos de trois militaires en service, sur le boulevard Emile Jacqmain, et les a frappés avec un couteau. Un des militaires a ouvert le feu alors que l’assaillant a crié “Allahou akbar”. “L’homme a été touché à deux reprises et est décédé peu après, à l’hôpital, des suites de ses blessures. L’homme était aussi en possession d’une arme à feu factice et de deux corans. Deux militaires sont légèrement blessés”, précise le parquet fédéral dans un communiqué. L’assaillant est de nationalité belge, d’origine somalienne. Il est arrivé en Belgique en 2004 et a obtenu la nationalité belge en 2015. Il n’était pas connu pour des faits de terrorisme, mais bien pour un fait de coups et blessures en février 2017, note encore le parquet. Le parquet fédéral a saisi un juge d’instruction de Bruxelles spécialisé en matière de terrorisme et l’a chargé d’instruire des faits de tentative d’assassinat terroriste.

Une autopsie du corps de l’homme qui a agressé au couteau des militaires patrouillant dans le centre de Bruxelles vendredi soir, sera exécutée dans les prochaines heures, selon la procédure standard, a indiqué samedi matin le parquet de Bruxelles par communiqué. Lorsque le rapport d’autopsie définitif et le rapport de l’expert balistique seront transmis au parquet de Bruxelles, ce dernier prendra une décision définitive relative à l'”incident de tir par arme à feu effectué par les forces de l’ordre”.

Sa demande d’asile a été régularisée en 2009 en raison d’une procédure qui excédait déjà les quatre ans, a stipulé le ministre à l’Asile et la Migration Theo Francken sur son compte Twitter. En 2015, il a été naturalisé Belge grâce à l’ancienne loi qui permettait l’acquisition rapide de la nationalité. Celle-ci a été abolie fin 2012 mais la demande de naturalisation avait été introduite début 2012, note encore le ministre. Les raisons invoquées pour cette demande d’asile n’ont pas été précisées. Le parquet fédéral a saisi un juge d’instruction de Bruxelles spécialisé en matière de terrorisme et l’a chargé d’instruire des faits de tentative d’assassinat terroriste (Belga).

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26 août 2017 - 10h40
Modifié le 26 août 2017 - 11h35