La Stib renforce ses patrouilles sur le terrain et s’inspire de Paris

Depuis plusieurs mois, les problèmes de sécurité dans certaines stations de la Stib s’aggravent. En cause notamment : la présence de personnes toxicomanes et sans abris. La Stib va renforcer ses patrouilles sur le terrain. Et elle compte s’inspirer de ce qui se fait déjà chez nos voisins à Paris.

La STIB a proposé au gouvernement bruxellois une approche sociale et sécuritaire sur le modèle de la RATP parisienne, dont un représentant est venu évoquer le dispositif en conférence de presse. S’inspirant de ce modèle, la Région bruxelloise a décidé d’injecter 5,7 millions d’euros dans le dispositif. Celui-ci repose sur la mise en place d’une nouvelle équipe interne à la STIB de 25 personnes chargée 24h sur 24, d’évaluer et d’orienter les personnes toxicomanes et en errance vers les structures d’accueil, de soin et d’hébergement adaptés à leurs spécificités, en concertation avec le secteur associatif également présent vendredi matin.

En parallèle, la STIB va augmenter de 40 agents ses effectifs de Patrouilleurs Sécurité Station (PSS) avec pour mission d’assurer la sécurisation des stations. Leurs missions seront étendues au début et à la fin de nuit.

■ Reportage de Jean-Christophe Pesesse, Karim Fahim et Corinne De Beul

Une salle de consommation à moindre risque d’ici début 2024 dans le quartier Ribaucourt

A sa proximité, il y aura un lieu d’accueil de jour et d’hébergement pour les personnes en errance, a confirmé vendredi le ministre bruxellois de la Santé et de l’Action sociale, Alain Maron (Ecolo).

Selon lui, quelque 4,2 millions d’euros seront consacrés à ce dispositif. Les discussions sont en bonne voie avec les autorités communales de Molenbeek et les propriétaires de trois sites en vue de définir une localisation précise.

Le ministre s’exprimait dans le cadre d’une conférence de presse co-organisée avec la direction de la STIB et la ministre de,la Mobilité Elke Van den Brandt (Groen) au sujet du dispositif de prise en charge des personnes en errance et des consommateurs de drogue dans les stations du réseau de métro de la capitale.

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La Région bruxelloise connait une augmentation importante des personnes en errance et sous assuétudes depuis quelques années. Le métro de la STIB n’échappe pas au phénomène, ce qui est source de sentiment d’insécurité pour les usagers, et d’insécurité pour les consommateurs de stupéfiants.

Avec Belga