La Stib contrainte d’ajuster sa politique de confidentialité après la plainte d’un voyageur
Un usager avait refusé de valider son titre de transport pour empêcher une utilisation illégale de ses données privées. La justice lui a donné raison.
La Stib va ajuster les informations de sa politique de confidentialité après la plainte d’un usager. Le navetteur avait refusé de valider son titre de transport lors d’un voyage. Lors d’un contrôle, il avait indiqué qu’il voulait empêcher une utilisation illégale de ses données privées. Il évoquait le croisement des données “clients” et des données “validation”.
“Il résulte que le traitement des données et la collecte d’une clé qui permet le croisement des données “clients” et “validation” ne répond pas aux principes édictés par le RGPD“, indique le jugement redu le 9 juin dernier par le tribunal de paix de Forest.
Contactée par nos soins, la Stib indique donc qu’elle va mettre à jour sa politique de confidentialité pour se mettre strictement en ordre par rapport à cette décision.
La fin des contrôles de validation ?
Le jugement a ensuite été partagé sur Facebook par le plaignant, qui indique qu’il signifie “la fin des contrôles des abonnements aux voitures de la Stib“. Mais la Stib précise : “Nous allons apporter des précisions sur notre site web pour que les voyageurs soient parfaitement au courant des informations qu’ils partagent avec nous, pour éviter tout malentendu (…) mais cela ne signifie évidemment pas la fin des contrôles de validation“, précise Françoise Ledune. Le prix de l’amende pour oubli de validation du titre de transport reste ainsi de 10 euros.
La Stib s’est par ailleurs vue condamnée à payer un euro symbolique au plaignant, à titre d’indemnité.
Rédaction
■ Interview de Françoise Ledune, porte-parole de la Stib, par Jim Moskovics dans Toujours + d’Actu.