La Stib condamnée : Fouad Ahidar (one.brussels) regrette l’éventuelle décision de faire appel

Au sein de la Stib, one.brussels prône la neutralité inclusive. Selon, le parti, cela signifie que les employés doivent avoir le droit de porter des symboles religieux tant à la réception qu’à l’intérieur des bureaux. 

Pour rappel, la Stib a été condamnée récemment par le Tribunal du travail francophone de Bruxelles pour discrimination fondée sur les convictions religieuses et le genre.

Ce mercredi, le député bruxellois Fouad Ahidar (one.brussels) a interrogé le ministre bruxellois de la mobilité à propos de cet incident. Il pointe du doigt la discrimination infondée de la Stib. “Dans le règlement d’emploi de la Stib, il n’est pas mentionné si le port du voile ou d’autres signes est autorisé ou non. Cependant, il y a un cas évident de discrimination, car aucune femme ne porte le voile à la Stib. Le port d’un signe religieux ne devrait certainement pas être un obstacle à l’emploi.

“Comment peut-elle encore justifier le fait de faire appel ?” 

Enfin, Fouad Ahidar regrette aussi la décision de la Stib d’éventuellement faire appel de sa condamnation. “Malgré le fait que toute la défense, qui avait été menée par un cabinet d’avocats assez coûteux, a été démantelée et rejetée par le juge, la Stib ferait éventuellement appel. Comment peut-elle encore justifier de faire appel alors qu’il n’a pas été en mesure de prouver que le refus d’embauche était non discriminatoire et indirectement fondé sur le sexe ? La Stib déciderait alors d’utiliser l’argent public pour aller à l’encontre d’une décision de justice qui rappelle notre droit fondamental de citoyen.ne.”, confie-t-il dans un communiqué. 

Ma. Ar. – Photo : Belga

 

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12 mai 2021 - 17h30
Modifié le 12 mai 2021 - 17h30