La reine Mathilde appelle à mieux protéger les enfants dans les crises humanitaires

Présidente d’honneur d’Unicef Belgique depuis 2009, elle y a attiré l’attention sur la protection des droits de l’enfant dans le contexte de crises humanitaires.

La reine Mathilde a ouvert, vendredi au Palais d’Egmont à Bruxelles, une conférence internationale organisée à l’occasion du 35e anniversaire de l’adoption de la Convention internationale des Droits de l’Enfant.

“Partout dans le monde, les droits de l’enfant sont menacés”, a déclaré la Reine, à l’entame de la conférence, organisée par le SPF Affaires étrangères, Unicef Belgique et Plan International Belgique. “La combinaison de crises telles que les guerres, le réchauffement climatique, les pandémies, l’augmentation de la pauvreté et des inégalités crée une réalité dramatique pour les enfants du monde entier”, a-t-elle ajouté.

Selon l’Unicef, environ 400 millions d’enfants – soit environ 1 sur 5 – vivent dans des zones de conflit ou fuient ces zones. La directrice adjointe d’Unicef, Kitty van der Heijden, a souligné les “conditions terribles” dans lesquelles vivent ces enfants. “Violence, amputation, enlèvement, violence sexuelle ne sont que quelques exemples”, a-t-elle affirmé, appelant à “mieux protéger les enfants avant, pendant et après les crises humanitaires”.

Au cours de leur intervention, tant la Reine que la directrice adjointe de d’Unicef ont mis l’accent sur les violences sexistes à l’égard des filles. “Nous devons prendre des mesures qui ciblent spécifiquement les filles et les femmes. Nous constatons une augmentation spectaculaire de la violence sexuelle à l’encontre des jeunes filles”, a alerté Mme van der Heijden. La conférence réunit des experts, des décideurs politiques et des acteurs de terrain du monde entier dans le but de trouver des réponses aux menaces émergentes auxquelles sont confrontés les enfants et d’explorer les stratégies à suivre pour garantir que les droits et le bien-être de ces derniers soient prioritaires.

Belga