La moitié des travailleurs bénéficient de chèques-repas à Bruxelles
La moitié des travailleurs bruxellois et wallons reçoivent des chèques-repas, ressort-il mercredi d’une enquête de SD Worx. Certains secteurs, comme celui du commerce international, du transport et de la logistique (CP 226), sont plus enclins à les distribuer.
“Les chèques-repas sont l’avantage (professionnel) le plus répandu en Belgique”, observe Vassilios Skarlidis, conseiller PME de SD Worx. “Avec près de six travailleurs sur dix (58%) bénéficiant de chèques-repas, ce sont les employeurs de la province de Luxembourg qui offrent le plus cet avantage collectif en Wallonie“, ajoute-t-il.
En moyenne, la valeur d’un chèque repas atteint 6,50 euros. Il existe toutefois des différences en fonction de la taille de l’entreprise et du secteur. C’est ce qui explique les différences entre les régions. À titre d’exemple, c’est dans le Brabant wallon que la valeur moyenne annuelle est la plus élevée (1.190 euros net par an en 2023). Si l’on considère les entreprises de moins de 20 salariés, un salarié sur trois reçoit des chèques-repas (32%).
Certains secteurs mieux lotis que d’autres
Cet avantage est cependant plus répandu au sein de certaines professions que d’autres. Ainsi, le secteur du commerce international, du transport et de la logistique (CP 226) semble le mieux loti, avec 84% des travailleurs bénéficiant de chèques-repas. Le trio de tête est complété par les travailleurs de la chimie (CP 116) et les employés de l’industrie alimentaire (CP 220) à égalité avec les employés de l’industrie de l’habillement et de la confection (CP 215) qui comptent respectivement 81% et 80% de travailleurs bénéficiant de chèques-repas.
L’enquête SD Worx révèle encore que les chèques repas sont l’élément de rémunération favori des Belges (pour 54% d’entre eux), devant “une meilleure rémunération” et “des vacances supplémentaires“.
“La popularité des chèques-repas s’explique en grande partie par leur statut (para)fiscal favorable. En effet, sous réserve de certaines conditions, les chèques sont exonérés de cotisations ONSS et de précompte professionnel. Ainsi, la cotisation patronale maximale s’élève à 6,91 euros et la cotisation salariale minimale à 1,0909 euro“, ponctue Vassilios Skarlidis.
VIA, l’Association des émetteurs de titres, a souhaité réagir à la nouvelle : “Les titres-repas constituent un avantage très répandu à l’échelle nationale avec trois millions de bénéficiaires et 170.000 entreprises qui les octroient en Belgique.”
“À Bruxelles, où l’avantage est parmi les plus répandus, de plus en plus de bénéficiaires les utilisent dans les restaurants, sandwicheries, épiceries, boucheries et magasins bio.” L’association espère donc encourager une transition vers du plus local et plus durable grâce à l’augmentation des chèques-repas.
avec Belga