La métamorphose de l’amour depuis les années 60 se révèle dans “Love is Louder” à Bozar
Grâce aux 120 œuvres réalisées par 80 artistes de 27 pays différents, la commissaire de l’exposition Zoë Gray souhaite retracer la métamorphose du concept d'”amour” depuis le “Summer of Love”, la révolution sexuelle de 1967, jusqu’à nos jours.
Bozar, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, consacre du 12 octobre au 5 janvier une exposition multidisciplinaire à l’amour, nommée “Love is Louder”.
En ces temps de polarisation, “Love is Louder” souhaite se concentrer sur ce qui nous relie, résume la commissaire. “L’amour est plus fort”, clame ainsi l’exposition qui proposera divers types d’œuvres : de la peinture, de la sculpture, de la vidéo ou encore des installations multimédias. L’exposition oscillera au fil de la visite entre l’expérience personnelle de l’amour et l’amour en tant que concept politique. “Le visiteur explorera trois dimensions: l’amour romantique, les relations familiales et amicales et, enfin, la compréhension sociale et plus large de l’amour”, a indiqué Zoë Gray.
Ce sont ainsi 80 artistes, parmi lesquels dix Belges, qui retracent comment l’amour a évolué au fil des années : du couple traditionnel ou de la famille nucléaire à un amour plus libre et subversif dans les années 60, jusqu’au polyamour et à des nouvelles formes plus ouvertes de l’expérience de l’amour, de la sexualité, de l’intimité et de la complicité. Zoë Gray n’élude cependant pas la complexité du concept, celle-ci est au cœur de la réflexion de l’exposition, affirme-t-elle. Le titre de l’exposition, “Love is Louder”, est tiré d’une œuvre de Sam Durant, affichée dans l’exposition. “Il pose la question suivante : l’amour crie plus fort que quoi ? La réponse peut être différente pour chacun. Plus fort que la guerre ? Plus fort que la perte ? C’est au public de décider”, conclut la commissaire.
Belga