La Grand-Place et les 26 stations de la STIB éteindront les lumières samedi pour l’Earth Hour du WWF

L’Earth Hour, action annuelle du Fonds mondial pour la nature (WWF), vise à sensibiliser aux enjeux climatiques.

Chaque année, le dernier samedi du mois de mars, le WWF lance un appel international à la mobilisation pour la planète. Au cours de cette action, les citoyens, les villes et les entreprises sont encouragés à éteindre la lumière pendant une heure, en signe d’engagement symbolique pour l’environnement.

Au son d’un concert acoustique du groupe Quiron Quartet, la Grand-Place sera donc plongée dans le noir de 20h30 à 21h30 samedi. Le WWF sera par ailleurs présent sur la place à partir de 16h, et proposera des activités de sensibilisation à la protection de la nature. La Stib participera également à l’action, en réduisant l’éclairage dans 26 de ses stations de métro et de prémétro.

Plus de 700 KWH d’économie

Si les lumières ne seront pas totalement éteintes pour des raisons de sécurité, la luminosité correspondra à un tiers de l’intensité normale. Cela permettra d’économiser plus de 700kWh, ce qui correspond à plus de deux mois de consommation électrique d’un ménage bruxellois.

Cette année, moins d’une semaine après la sortie du dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) et à sept ans de la cible fixée par la COP15, qui vise à renverser la perte de la biodiversité d’ici 2030, le WWF a voulu aller un pas plus loin que lors des éditions précédentes.

Au-delà de l’action symbolique, l’association invite ainsi à prendre part à la “Biggest Hour for Earth”, en s’impliquant de manière concrète pour la nature. Les participants sont par exemple invités à ramasser les déchets dans leur voisinage, écrire à leurs élus locaux pour demander qu’ils protègent davantage l’environnement, ou encore de s’informer sur la perte de la biodiversité.  La première édition de l’Earth Hour avait été menée en 2007 à Sydney. 2,2 millions d’Australiens avaient alors éteint leurs lumières afin de montrer à leur gouvernement qu’ils se sentaient concernés par le changement climatique.

Avec Belga