La gale : une maladie de plus en plus signalée

Depuis le début de l’année, Vivalis (le nouveau nom de la Cocom) a détecté 95 cas de gale. En 2023, on dénombrait 154 cas, dans des écoles, des crèches, hôpitaux ou encore dans les maisons de repos. Un nombre en hausse, qui pourtant n’inquiète pas l’administration de la santé en Région bruxelloise.

Depuis le début de l’année, de nombreux cas de gale ont été constatés. Et pourtant, Vivalis, l’administration de la santé, explique que c’est normal. “On ne va pas parler de retour de la gale à Bruxelles, parce que la gale est toujours présente. Cette augmentation illustre une meilleure connaissance de la situation sur la gale“. Selon le porte-parole, Frederic Pellissier, ces chiffres s’expliquent parce que la gale est une maladie à déclaration obligatoire. ” Les médecins, dans les labos, dans les hôpitaux, qui constatent un cas, ont l’obligation de déclarer à Vivalis ces cas de gale“. Donc chez Vivalis, malgré cette apparente augmentation dans les écoles, crèches, ou bien hôpitaux, c’est uniquement parce qu’il y a plus de constats en raison d’une plus forte sensibilisation.

La transmission et les traitements

D’après Vivalis, cette maladie est difficile à éradiquer, mais ce n’est pas une maladie grave. “Toute personne ayant eu un contact direct rapproché (peau à peau durant 15 minutes minimum ou  20 minutes cumulés/jour), indirect (matériel retenant les squames de peau : literie, objets textiles lavables ou non, …) ou qui partage le même lieu de vie qu’un cas confirmé“.  L’objectif de la sensibilisation à travers les soignants et les associations, est de limiter la propagation dans les collectivités.  “Vivalis recommande aux personnes concernées d’aller voir leur médecin traitant, (qui leur conseillera le traitement thérapeutique ou de l’environnement :désinfection des vêtements, literie où les foyers ont été constatés).

► Une interview de Frederic Pellissier par Camille Paillaud