La Fédération Wallonie-Bruxelles simplifie la procédure d’octroi des allocations d’études
Dès la rentrée académique de septembre prochain, les étudiants demandeurs d’une bourse d’étude pourront produire une attestation d’inscription régulière pour avoir la possibilité d’être reconnus comme finançables, selon un communiqué jeudi de la ministre de l’Enseignement supérieur, Valérie Glatigny (MR).
Le but de cette mesure est de clarifier la procédure pour éviter certaines mauvaises surprises en fin d’année. C’est que, à la suite de l’adoption du décret Paysage et de la suppression de la notion d’année d’études, la notion de réussite pour l’octroi d’une allocation d’études est actuellement interprétée au regard du critère de finançabilité. Un critère complexe pour les étudiants qui confondaient “être inscrit” et “être finançable”. De plus, ce statut d’étudiant finançable n’était définitivement attesté qu’à l’issue de la procédure de contrôle des commissaires et délégués du gouvernement qui intervenait mi-juin.
“Cette situation a eu pour conséquence que des étudiants de condition peu aisée, qui suivent des études supérieures en bénéficiant d’une allocation d’études, pouvaient se voir en fin d’année académique déclarés non finançables, et apprendre qu’ils n’avaient finalement pas droit à l’allocation d’études qui leur avait été octroyée”, expose la ministre MR.
Le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles s’était engagé à modifier le système. Il a adopté jeudi les modifications nécessaires. Ainsi, la production d’une attestation d’inscription régulière auprès d’un établissement d’enseignement supérieur de plein exercice reconnu par la Communauté française remplacera désormais le critère de finançabilité dans l’attribution des allocations d’études. La nouvelle procédure entrera en vigueur dès la rentrée 2020-2021.
Elle mènera à une simplification administrative, à une meilleure lisibilité du dispositif pour les étudiants et à une réduction des délais de traitement par la direction des allocations et prêts d’études, selon la ministre.
Pour le reste, le mécanisme d’octroi des allocations d’études restera inchangé et aucune restriction à l’accès aux allocations d’études n’est envisagée par rapport à la situation actuelle.
Avec Belga – Photo : Belga