La fédération des employeurs de taxis réfute toute demande d’arrêter leurs activités
La fédération nationale des employeurs du secteur des taxis GTL assure jeudi qu’il n’existe aucune demande pour cesser les activités des chauffeurs de taxi, en ces temps de crise sanitaire du nouveau coronavirus. Elle contredit ainsi une demande des chauffeurs bruxellois, qui réclamaient de ne plus être considérés comme une activité essentielle.
Le Collectif des ouvriers Taxi et le syndicat CSC-Transcom ont fait part jeudi d’une demande du secteur bruxellois des taxis de cesser leurs activités. Le travail a baissé jusqu’à 80%, les prescriptions d’hygiène ne sont pas respectées et les conducteurs indépendants, en particulier, souffrent de la situation, dénoncaient-ils.
La fédération des employeurs, GTL, contredit cette version et souligne qu’il n’existe aucune demande, chez les employeurs, de cesser l’activité. Elle se dit “consciente des nombreuses frustrations, en raison d’une baisse de l’activité et des risques encourus par les chauffeurs vu l’accès difficile au matériel de protection comme le gel désinfectant, les gants et les masques”.
L’organisation estime toutefois que les taxis sont un service public. L’offre de transport doit être garantie pour les secteurs essentiels comme les aéroports, les hôpitaux ainsi que le personnel soignant ou des sociétés de transport en commun. C’est précisément pourquoi des efforts sont encore attendus de la part du gouvernement pour aider le secteur. “Nous attendons des mesures supplémentaires de soutien pour continuer à fournir ces services d’une manière rentable et sûre. Nous rappelons que les chauffeurs indépendants qui le souhaitent peuvent déjà arrêter leur activité et recevoir une aide du gouvernement”, souligne GTL.
Belga