La cheffe de cabinet d’Olivier Chastel et l’ancienne cheffe de cabinet de Laurette Onkelinx gâtés par la SFPI

Illustration picture shows the meeting of MR, French-speaking liberals in Jodoigne, on the first of May, International Labour day, Sunday 01 May 2016. BELGA PHOTO BRUNO FAHY

De nouvelles révélations vont encore bouleverser le monde politique belge ce lundi matin : selon La Libre, la cheffe de cabinet du président du Mouvement Réformateur (MR) Olivier Chastel, Laurence Glautier, propulsée comme présidente de la Société Fédérale de Participations et d’Investissement (SFPI) à la place de l’ancienne cheffe de cabinet de Laurette Onkelinx, Laurence Bovy (PS), a touché près de 60.000 euros brut en 2016 grâce à ses fonctions de présidente du conseil d’administration de la SFPI, présidente du comité stratégique de la SFPI et membre du comité de rémunération de cette même structure. Et ce pour quelques mois, vu qu’elle n’a pas presté toute l’année à la SFPI, confirme La Libre.

La SFPI est une structure publique permettant de gérer les participations de l’État fédéral dans plusieurs sociétés dont Brussels Airport, bpost ou la SNCB, notamment.

Selon le rapport annuel de cette institution, Laurence Glautier a touché en 2016 plus de 32.000 euros brut pour son poste de présidente du CA de la SFPI, plus de 17.000 euros brut en tant que membre du CA, plus de 8.000 euros brut en tant que présidente du comité stratégique et 400 euros brut par réunion au sein du comité de rémunération. Soit près de 60.000 euros brut au total pour des fonction non-exécutives à la SFPI, et ce en plus de son salaire de cheffe de cabinet au MR ainsi que d’autres fonctions connexes.

Éjectée de son poste de présidente du CA après une décision au Conseil d’État, l’ancienne cheffe de cabinet de Laurette Onkelinx, Laurence Bovy, a pour sa part gagné près de 40.000 euros brut en 2016. (Gr.I., photo Belga/Bruno Fahy)