Journée du bien-être animal : la biodiversité a des impacts sur notre économie
Ce 4 octobre, c’est la journée mondiale du bien-être animal. L’occasion d’élargir cette thématique à toute la vie animale et la biodiversité en Région bruxelloise avec Laurence Drèze, chargée de projet biodiversité chez WWF. Elle était l’invitée du 12h30 ce mercredi.
Quand on parle d’animaux, d’espèces et de biodiversité, qu’est ce qui peut représenter un danger dans une capitale comme Bruxelles ? “La biodiversité, c’est l’ensemble de la vie sur Terre. Chez WWF, on ne s’intéresse pas qu’à Bruxelles mais au niveau belge et international. En Europe, on a environ 63% des populations d’espèces qui sont en mauvais état de conservation. En Belgique, la biodiversité ne se porte pas tellement bien non plus. Par exemple, on voit que la majorité de la population d’oiseaux communs sont en déclin. Au niveau des habitats naturels que ces espèces utilisent pour vivre ou se reproduire, ce n’est pas mieux. Dans notre pays, 95% sont en mauvais état“, explique Laurence Drèze.
Et cela est catastrophique pour tout le système. Car concrètement, des espèces qui disparaissent en Finlande – par exemple – auront un impact sur la vie des Bruxellois et Bruxelloises. “Cela se voit au niveau de la production alimentaire. On dépend de toute une série de facteurs et d’une chaine qui entraine la productivité alimentaire. Le déclin d’insectes qu’on voit très fort nous impacte directement, puisqu’une grande partie de notre production dépend des insectes“.
Impact économique
Les conséquences peuvent également être économiques. Selon Laurence Drèze, une grande partie de notre économie dépend de l’utilisation de matière première provenant de la biodiversité. De facto, si ces matières premières viennent à décliner, cela aura un coût pour les entreprises et pour leur chaine d’approvisionnement.
En cette journée mondiale du bien-être animal, le message de WWF est on ne peut plus clair : que ce soit pour des raisons économiques, idéologique ou pour sa propre santé, il est important de préserver au maximum la biodiversité qui nous entoure.
■ Interview de Laurence Drèze, chargée de projet biodiversité chez WWF au micro de Jim Moskovics et Adeline Bauwin
Rédaction