Isabelle Emmery sur la Commission biodiversité : “Il faut trouver un équilibre pour les friches bruxelloises”
Quelle est place de la biodiversité en Région bruxelloise ? C’est la question à laquelle s’attaquait une commission délibérative mise en place par le Parlement bruxellois. Une vingtaine de recommandations ont été rendues dans le rapport de la commission biodiversité, expliquées par la députée bruxelloise Isabelle Emmery (PS) dans + d’Actu.
Parmi la vingtaine de recommandation du rapport biodiversité, il y en a une qui concerne la protection des friches bruxelloise qui sont des zones de haute valeur biologique “formant un exemple classique de réensauvagement” selon le rapport. La commission délibérative recommande de “conserver des superficies suffisantes des friches existantes avec un statut particulier (en tant que patrimoine), pour en faire des éléments d’exemplarité en matière de biodiversité pour Bruxelles“. Rien que sur la friche Josaphat, plus de 1200 espèces différentes y ont été recensées.
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Mais la question du logement persiste, car la Région Bruxelles-Capitale manque de logements accessibles et 50 000 ménages sont en attente de logements sociaux. Dans ce cadre-ci, la commission recommande “de développer des corridors verts aux alentours de ces friches, notamment via la verdurisation de l’habitat des zones concernées ainsi que d’aménager les frontières des friches avec l’objectif de fournir aux habitants vivant dans les alentours et aux personnes de passage des informations sur le lieu et sur l’initiative (par une signalétique).”
Pour la députée et conseillère communale d’Anderlecht Isabelle Emmery, il faut un équilibre. “L’idée, c’est d’avoir un focus particulier sur ces territoires en essayant de trouver ces équilibres, car ce qui a été dit tout au long des travaux, c’est de ne pas opposer biodiversité et autres fonctions de la ville comme le logement qui est une fonction importante. Il faut pouvoir y mener des projets liés au bien-être des citoyens, aux besoins des citoyens qui sont les logements ou les équipements collectifs. Il faut pouvoir conserver sur ce territoire-là un îlot pour conserver la biodiversité.”
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■ Anaïs Corbin / Une interview de Fabrice Grosfilley