Interdiction des feux d’artifices chez les particuliers du 15 décembre au 3 janvier
Comme lors des deux dernières années, en période de fin d’année, l’usage des feux d’artifices sera interdit dans l’espace public de l’ensemble de la Région bruxelloise du 15 décembre au 3 janvier prochain, a annoncé lundi le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort.
Via l’agence Belga, celui-ci a précisé avoir pris cette décision à la suite d’une demande des chefs de corps de la police locale ainsi que des services de secours de pouvoir garantir au maximum la sécurité de leurs agents sur le terrain. La police a également suggéré de disposer d’une approche régionale. Selon le cabinet du ministre-président bruxellois, au-delà de l’interdiction de l’usage des feux d’artifices 24h, sur 24 durant toute la période précitée, seront interdits “la possession et le transport de feux d’artifices de divertissement, y compris les canons sonores ou canons à carbure, par les particuliers sur l’espace public’ également 24h sur 24, les 23, 24 et 25 décembre, ainsi que les 31 décembre et 1ᵉʳ janvier. Mais cette mesure relative à la possession et au transport ne sera d’application que de 16h à 10H du matin du 15 au 22 décembre ainsi que les 2 et 3 janvier, histoire de ne pas porter atteinte à la liberté de commerce, conformément à la jurisprudence.
Ces interdictions ne visent pas les professionnels disposant des autorisations requises. Dans le cadre des “préparatifs minutieux liés à l’encadrement des festivités de fin d’année à Bruxelles”, le chef de corps de la zone de police Bruxelles-Capitale-Ixelles assurera l’unité de commandement (opérationnel) pour le maintien de l’ordre public, a par ailleurs indiqué le ministre-président. “Les célébrations de fin d’année drainent beaucoup de monde en ville et doivent rester des moments festifs se déroulant dans un climat de sécurité, et ce, tant pour les citoyens, nos commerçants que pour les forces de l’ordre et nos services de secours. L’interdiction de possession et de transport de feux d’artifices de divertissement dans l’espace public est prise pour éviter que les forces de l’ordre ne soient victimes d’un détournement de l’usage normal de moyens pyrotechniques” a justifié Rudi Vervoort, cité dans une communication de son cabinet.
Une lecture attentive de l’arrêté pris dans ce sens précise, que les policiers et pompiers ont été la cible d’engins pyrotechniques au cours des dernières années et que leur sécurité a ainsi été sérieusement menacée. Le document invoque aussi la mise à feu de véhicules stationnés à l’aide de tels engins. Le non-respect du dispositif expose les contrevenants à des amendes et/ou à des peines pouvant aller jusqu’à deux semaines d’emprisonnement.
Belga – Photo: Nicolas Maeterlinck
■ Les explications de Vanessa Lhuillier dans Bonjour Bruxelles