Inscriptions en 1re secondaire : le mode d’emploi pour l’année scolaire 2023-2024

Ce lundi démarre la procédure d’inscriptions pour la première année secondaire, en vue de l’année scolaire 2023-2024. On vous explique en détails comment ce processus va se dérouler ces prochaines semaines.

Près de 50 000 élèves sont concernés par cette procédure d’inscriptions en première année secondaire, qui connaît cette année quelques changements. Dès ce lundi, les parents vont pouvoir remettre à l’école secondaire de leur choix le formulaire unique d’inscription (FUI) que l’école primaire de leur enfant a dû leur remettre ces dernières semaines. Sur ce formulaire, les parents doivent inscrire leurs différents choix, qui peuvent aller jusqu’à dix écoles, selon leur ordre de préférence.

Les parents ont cinq semaines pour rendre ce FUI à l’école secondaire de leur premier choix. Mais que les parents fassent attention : durant cette période, il y aura le congé de carnaval du 20 février au 3 mars durant lequel les écoles seront fermées. Il est toutefois important de préciser qu’aucune chronologie des dépôts ne sera en place : qu’on remette son formulaire le 6 février ou le 10 mars, dernier jour de la première phase d’inscriptions, il n’y aura aucune priorité pour l’un ou l’autre.

Après cette première phrase, si l’école en premier choix a été incomplète ces trois dernières années, ce choix sera validé immédiatement et l’enfant sera directement inscrit. Si l’école a moins d’inscriptions que de places, ce premier choix sera également validé.

Sinon, il faudra que les demandes soient départagées. Et si l’élève n’a toujours pas de place après cette première phase, une nouvelle période d’inscriptions est prévue du 24 avril au 31 août, cette fois avec des demandes traitées chronologiquement et avec une demande rentrée dans chaque école où on souhaite relancer la procédure.

Le départage des places

Comment vont être départagées les diverses demandes d’inscriptions ? Cela se fera sur base d’un indice composite calculé à l’aide de huit critères destinés à attribuer les places.

Quels sont ces huit critères ? D’abord, le choix de préférence de l’école. Ensuite, la distance entre le domicile et l’école primaire. Ce critère a désormais une moindre importance par rapport à l’an dernier, précise-t-on à la Fédération Wallonie-Bruxelles. Les critiques des parents autour de l’importance de ce critère ont été nombreuses ces dernières années.

Sont également pris en compte la distance entre le domicile et l’école secondaire de leur choix et la distance entre l’école primaire et l’école secondaire choisie. Si l’enfant a suivi un enseignement à immersion linguistique en primaire et souhaite le poursuivre en secondaire, le coefficient de ce critère sera plus élevé. S’il n’y a pas de choix entre école secondaire à caractère confessionnel et école secondaire à caractère non-confessionnel dans la commune de l’école primaire d’origine, le coefficient de ce critère sera également plus élevé. De même s’il existe des partenariats pédagogiques entre l’école primaire et l’école secondaire choisie.

Enfin, le dernier critère concerne la classe d’encadrement de l’école primaire : il sera déterminé sur base de la classe d’appartenance dans le cadre de l’enseignement différencié.

Quel indice ? Faites le test

La Fédération Wallonie-Bruxelles a mis en place un site (cliquez ici) pour tester cet indice composite et savoir si vous avez une meilleure chance d’obtenir une inscription dans l’école secondaire de votre choix.

Il est également suggéré de vous rendre sur le site de la FWB pour connaître le nombre de places disponibles dans une école secondaire, ainsi que pour savoir si l’école était incomplète ou non ces trois dernières années.

Rappelons encore que certaines priorités restent toujours comme le fait d’avoir un frère ou une sœur déjà inscrit.e dans l’école secondaire, ou le fait d’avoir un parent qui travaille dans l’établissement.

En cas d’arbitrage, cela se fait désormais via une instance locale des inscriptions (ILI), destinés à prendre une décision autour d’un éventuel conflit sur l’inscription de l’un ou l’autre enfant.

Cette procédure d’inscriptions devrait normalement encore rester en place jusqu’en 2026, avant une nouvelle évaluation du dispositif actuel. Mais il est possible que des critères soient encore révisés durant les prochaines rentrées, si des problèmes récurrents surviennent.

■ Les explications de Grégory Ienco dans Le 12h30, et l’interview de Françoise Petitjean, directrice de l’Institut Montjoie à Uccle, par Marie-Noëlle Dinant et Nicolas Scheenaerts.

Photo d’illustration : Belga/Nicolas Maeterlinck