Les conditions d’accès au droit passerelle se durcissent à partir du 1er septembre

Seuls les indépendants forcés de cesser leurs activités en raison des mesures prises par le Conseil national de Sécurité auront accès au droit passerelle. 
Le gouvernement a décidé fin juillet de prolonger jusqu’au 31 décembre le droit passerelle de crise, au profit des secteurs qui restent fermés en raison des mesures prises pour freiner le coronavirus. A partir du 1er septembre, cette prolongation s’adresse désormais seulement aux indépendants dont l’activité est interrompue ou limitée en raison des mesures prises par le Conseil national de Sécurité (via les arrêtés ministériels portant des mesures d’urgence pour limiter la propagation du coronavirus), quelle que soit la durée de l’interruption. En revanche, les indépendants forcés de cesser leur activité faute de clients (professions libérales, industrie, informatique, conseils et services aux entreprises, construction…) n’auront plus accès au droit passerelle.
Le gouvernement a aussi décidé de prolonger jusqu’au 31 octobre le droit passerelle de soutien à la reprise au profit de certains secteurs, comme le commerce non alimentaire, les coiffeurs ou l’horeca, qui ont été obligés de fermer pendant le confinement et qui subissent encore des contraintes.
La rédaction – Photo: Laurie Dieffembacq/Belga