Il y a trois ans, la Belgique et le monde entier entraient en confinement
Depuis ce fameux 17 mars 2020, quel bilan peut-on tirer de ces trois années ? Olivier Luminet, psychologue de la santé à l’UCLouvain était l’invité du 12h30.
Quelle période particulière les Belges auront vécu ce 17 mars 2020 ! La première ministre de l’époque Sophie Wilmès annonçait ce jour la fin des contacts sociaux, la fermeture totale des lieux publics et l’obligation de rester chez soi. Pour certains, cette période aura été une période de grande solitude.
“D’abord, on était dans une période d’incertitude, de danger et de peur. Dans ces circonstances, les gens ont pensé à leur sécurité propre, quitte à mettre de côté toute une série d’activités sociales“, explique Olivier Luminet, psychologue de la santé à l’UCLouvain.
Mais est-ce que ces mesures n’étaient pas trop fortes ? “On commence aujourd’hui à analyser les effets que ça peut avoir. On voit que chez les jeunes, les effets négatifs étaient marqués en 2021, mais le sont encore aujourd’hui. Dans le cas où on devra faire face à une nouvelle pandémie, il faudra sans doute réfléchir à la manière dont on devra cibler les mesures. Mais nous étions dans une situation tellement inédite, que les politiques prenaient des décisions tous azimuts.”
C.H. | Photo : BX1