Les Hautes écoles et les universités auront désormais un même mode de financement
Le Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a approuvé mercredi soir un projet de décret qui réorganise le mode de financement de la vingtaine de Hautes écoles que compte la Fédération Wallonie-Bruxelles, ceci afin de le rapprocher davantage du système de financement appliqué aux universités.
Fruit d’un large consensus entre les opérateurs concernés, le décret remet à plat et simplifie des règles qui étaient devenues extrêmement complexes, mais sans revoir le principe de l’enveloppe budgétaire fermée appliqué à l’ensemble de l’enseignement supérieur francophone. Au nombre de 19 en Fédération Wallonie-Bruxelles, les Hautes écoles jouissent ensemble d’un budget global annuel de quelque 450 millions d’euros.
Des fianancements fixes et variables
Dorénavant, le financement octroyé aux Hautes écoles sera composé d’une partie fixe (à hauteur de 13,5%) et une partie variable (86,5%). La partie fixe de ce financement sera calculée sur base de différentes clés fixées dans le décret, lesquelles seront réévaluées tous les dix ans. La partie variable du financement sera, elle, fonction du nombre d’étudiants qu’ils auront inscrits. Le décret confirme le refinancement des Hautes écoles, lesquelles ont bénéficié depuis 2016 d’une revalorisation nette à hauteur de 13 millions d’euros sur base annuelle, selon le cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur, Jean-Claude Marcourt (PS).
Autre nouveauté: le financement de la recherche en Hautes écoles est lui aussi renforcé. De 250.000 euros par an, il sera porté à un million d’euros dès l’an prochain. Ce projet de décret a été approuvé mercredi par la majorité PS-cdH, ainsi que l’opposition Ecolo, DéFI et PTB. L’opposition MR s’est, elle, abstenue.
Belga