Brussels Airlines : “On ne veut pas d’argent mais des conditions de travail convenables”
La grève chez Brussels Airlines ces 23, 24 et 25 juin pourrait entraîner la suppression de 315 vols, et toucher près de 40.000 passagers, selon la direction de la compagnie. Le point sur la situation et les revendications des travailleurs dans le 12h30 avec Olivier Van Camp, secrétaire permanent du SETCa.
Les syndicats ont annoncé ce mercredi qu’ils déposaient plainte à l’inspection sociale contre la direction de Brussels Airlines pour entrave au droit de grève. “On constate que la direction procède à des intimidations contre le personnel pour les forcer à assurer les vols. Et ce n’est pas la première fois.”, commente Olivier Van Camp.
Le conflit social chez Brussels Airlines dure depuis longtemps. Pourquoi cette grève à la veille des vacances? “Après un an et demi de négociations avec la direction, on constate que celle-ci ne change pas d’avis. On avait déjà donné un signal avec des actions à l’automne, mais depuis nous n’avons obtenu aucune avancée. 90% du personnel est favorable à la grève.”, répond Olivier Van Camp.
Les travailleurs demandent des conditions de travail convenables. La première revendication c’est le droit au repos pour les équipages. “Il n’y a pas assez de temps de repos prévu pour le personnel. Cela ne peut pas durer. (…) Il faut adapter les repos et horaires de travail.” La prime de 420 euros brut proposée par la direction ? “On n’a jamais demandé d’argent mais des conditions de travail convenable et aujourd’hui, ce n’est pas le cas.” .
■ Ecouter l’interview d’Olivier Van Camp, secrétaire permanent du SETCa dans le 12h30