Blocage au gouvernement bruxellois : “Je vais explorer les autres pistes”, assure le formateur David Leisterh

L’accord présenté par la coalition flamande et le blocage du PS compliquent les négociations.

David Leisterh (MR) était présent ce vendredi à l’Iris Tower pour prêter serment, comme 15 autres bourgmestres bruxellois. L’occasion pour celui qui est également formateur à l’échelon régional de faire le point sur l’avancement de la formation du gouvernement bruxellois. Les négociateurs flamands ont fait savoir hier qu’ils étaient prêts à entamer la suite des discussions avec les partis francophones, mais la présence de la N-VA dans la coalition flamande bloque le PS.

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Après presque six mois, nous avons enfin une majorité du côté flamand, cela faisait longtemps qu’on l’attendait“, réagit celui qui deviendra certainement ministre-président. “Mais il a fallu constater qu’il y avait un blocage au niveau du PS, qui avait déjà été exprimé il y a quelques semaines. Il est de mon rôle maintenant de trouver une solution, mais cela n’est pas simple. La situation qui m’est présentée ce matin est très compliquée.

Le parti socialiste a demandé au formateur d’explorer d’autres pistes avec la formatrice néerlandophone, Elke Van den Brandt (Groen). “Depuis six mois, il y a énormément de pistes qui ont été explorées dans tous les sens. À l’impossible nul n’est tenu mais je vais quand même, dans les prochaines heures, tenter de répondre à cette demande-là et d’explorer les autres pistes. Je respecte le blocage du PS, mais il faut aussi pouvoir respecter la volonté du côté flamand qui a été de venir avec cette coalition.

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Contrairement au PS, David Leisterh n’a pas de crainte sur le programme de la N-VA en particulier. “Je partage des craintes concernant les programmes de tous les partis qui ne sont pas le mien. Cela fait partie de l’enjeu d’une négociation. Ce n’est pas parce que vous avez les gens autour de la table que pour autant vous allez avoir un gouvernement dans la foulée. Vous pouvez aussi avoir un échec des négociations. Mais il faut venir à table et il faut négocier.

Je reste optimiste, peut-être naïvement optimiste“, conclue-t-il.

Retrouvez l’interview croisée complète de David Leisterh (MR) et Catherine Moureaux (PS) au micro de Jean-Christophe Pesesse en tête d’article