Good Move : les livreurs peuvent passer les filtres entre les quartiers

L’échevin des affaires économiques de la Ville de Bruxelles, Fabian Maingain (DeFI) revient sur différents aspects du pla Good Move, en particulier l’accessibilité aux restaurants et commerces, mais également les aides pour les livraisons.

Le patron d’un restaurant au Sablon va bientôt quitter le quartier en raison du plan Good Move, qui rend la vie pour ce restaurateur invivable. Cependant, Fabian Maingain, se dit surpris de cette réaction. “Ça a été une surprise cette annonce pour être honnête, car le Sablon est sans doute l’un des quartiers sur lequel l’accès n’a pas été fondamentalement modifiée. Et surtout pour les clients qui viennent de Bruxelles, d’Uccle ou du Brabant Wallon. L’accès par la place Poelaert, par la rue de la loi, continue à être très aisée“.

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L’échevin reconnaît que de changer des habitants, reste une difficulté, ainsi, il comprend les réactions plutôt négatives des restaurateurs et des commerçants. “De manière générale qu’il y ait des difficultés, je ne le nie pas, qu’il ait une appréhension par rapport à un changement d’habitudes de mobilité, mais on doit véritablement travailler à mieux communiquer sur ce plan certainement et à continuer de faire travailler l’attractivité de Bruxelles“.

Fabian Maingain annonce que des modifications sont à prévoir dans certaines zones.  “Le quartier Dansaert. On va prendre des adaptations, car effectivement, il y a des problèmes et plus particulièrement dans ce quartier. À court terme, il y a des rues qui vont être modifiées dans les semaines qui viennent, dans les jours qui viennent. On a remarqué que certaines parties du plan ne fonctionnaient pas“.

Les livraisons et le plan

Un autre élément qui pose un problème aux commerçants et restaurateurs, ce sont les livraisons. Et pourtant des solutions existent. “Si vous avez des livraisons à faire dans plusieurs quartiers du pentagone, vous avez le droit de demander via une autorisation d’accès sur le site Brussels.be, de pouvoir passer les filtres qui ont été mis et qui créent un cloisonnement entre les quartiers pour ne pas être systématiquement renvoyé vers la petite ceinture“.  L’échevin déplore que cette mesure soit encore trop peu connue par les acteurs économiques.

Retrouvez l’intégralité de l’interview de Fabian Maingain

 Camille Paillaud / Une interview réalisée par Fabrice Grosfilley