Georges Dallemagne : “l’offre du cdH reste fondamentale”
Le député fédéral cdH, Georges Dallemagne était l’invité de Jean-Jacques Deleeuw. Ensemble, ils sont revenus sur la décision du cdH d’aller dans l’opposition à tous les niveaux de pouvoir.
Dans deux jours, Georges Dallemagne prêtera serment comme député fédéral dans l’opposition. C’est le choix fait par Maxime Prévot. “On respecte la démocratie. Quand on perd, on va dans l’opposition. C’est logique de pouvoir dire que notre proposition n’a pas été crédible ou audible et nous devons faire cet exercice de réécriture. Je pense que l’offre de cdH reste fondamentale et elle doit être à nouveau audible dans l’avenir.”
Pour le député, le cdH pourra soutenir certaines décisions depuis l’opposition mais il n’était pas indispensable à la formation de majorité. “Il y avait un parfum de coalition entre Défi, le PS et Ecolo pour Bruxelles et nous avons connu un ressac important donc il était logique de se renforcer dans l’opposition. Nous prenons acte de cette érosion Par contre, je m’inquiète du recul de la démocratie et de la fragmentation de l’offre politique. Ce n’est pas bon pour la lisibilité.”
A la chambre, le cdH sera toujours un groupe politique mais il n’aura plus le droit de vote en commission. “On peut faire son travail et le faire de manière ferme. Défi n’a jamais eu ce droit de vote, comme le PTB. Je travaillerai et déposerai des textes en espérant qu’ils seront adoptés en commission. Mon travail changera peu.”
Une situation internationale à surveiller
Georges Dallemagne continuera à suivre les questions internationales. Alors forcément, la question de la disparition de la famille ouïgour l’inquiète. “La Belgique doit avoir une attitude ferme envers la Chine. Je pense que le gouvernement belge a peur de la Chine. Lorsque j’avais interpellé le gouvernement sur ce pays voici quelques années, mon chef de groupe a été convoqué par la Chine tout comme la Libre Belgique qui avait fait un article sur le sujet. Je n’ai jamais connu ça d’un autre pays.”