Galerie du centre : les ongleries peuvent rouvrir sous conditions strictes
Celles-ci doivent apporter des preuves bien précises aux autorités locales.
Le 21 février dernier, le cinéma Aventure et la Galerie du Centre étaient évacués en raison d’irritations respiratoires ressenties par plusieurs clients. Une personne avait dû être emmenée à l’hôpital. Alors que le cinéma et certains commerces avaient pu finalement rouvrir début mars, les ongleries attendaient toujours d’être fixées sur leur sort.
Suite à cette réouverture partielle, une enquête approfondie a été menée auprès de chaque onglerie. 27 ongleries ont été auditionnées individuellement et de nouvelles visites sur place ont été effectuées par le service Sécurité Publique de la Ville de Bruxelles. Suite à cette enquête, le bourgmestre Philippe Close (PS) a pris la décision ce vendredi de rouvrir de manière transitoire les ongleries capables d’apporter la preuve qu’elles répondent aux conditions strictes de sécurité et salubrité publiques.
Cette preuve comprend notamment l’envoi d’un rapport de contrôle de l’installation électrique et la conclusion d’un contrat d’évacuation des déchets usuels et dangereux. L’exploitant doit en outre démontrer qu’il ne stocke pas dans son commerce plus d’une certaine quantité de produits inflammables (solvants, alcool, acryliques…) et de substances et préparations dangereuses. Il doit installer un dispositif de fermeture automatique sur la porte de la surface commerciale et disposer d’une extraction d’air vers l’extérieur d’un débit individuel minimum de 500 m³/heure.
Réouverture transitoire
Cette réouverture reste bien transitoire car, à terme, il est demandé à l’ensemble des ongleries, en plus de répondre à ces conditions strictes, de mettre en place un système collectif de ventilation avec une évacuation par le toit. Toutes ne disposent en effet pas de systèmes de ventilation.
Une fois que les ongleries auront apporté la preuve qu’elles respectent ces conditions, leur réouverture sera jugée “acceptable” en termes de sécurité et de salubrité publiques. Elles pourront alors rouvrir leur établissement au public.
V.d.T. – Photo : Brucity