François De Smet (DéFI) sur l’insécurité à Bruxelles : “La responsabilité première revient au Fédéral”

François De Smet, le président de DéFI, était l’invité de Fabrice Grosfilley, à 8h15 dans Bonjour Bruxelles. Ensemble, ils ont notamment évoqué les problèmes de sécurité dont souffre la capitale.

Le ministre-président bruxellois Rudy Vervoort (PS) l’affirme : les difficultés de sécurité à Bruxelles sont en partie liées aux tentatives larvées de la Flandre de régionaliser certaines compétences comme la police et la justice. François De Smet partage ce point de vue. “Il suffit de voir comment les Flamands investissent dans leurs services de justice ou d’intérieur. Concernant l’affection des moyens, il y a un ingrédient communautaire dans le débat. Ça devient très compliqué pour les Bruxellois de pouvoir répondre à des besoins de base, qui sont objectivement désinvestis dans leur police et leur justice, singulièrement depuis le gouvernement MR/N-VA”, explique-t-il. “Je vois là un plan consistant à rendre Bruxelles de plus en plus difficilement gouvernable pour ensuite pouvoir s’en plaindre”.

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Quid de la Région et les communes ? “Soyons honnête, dans ce genre de situation extrêmement complexe, qui mêlent des questions de migration, de narcotrafiquant, de petites et grandes criminalités, tout le monde a une part de responsabilité. En revanche, la responsabilité première revient au Fédéral. Je souhaiterais que ce niveau de pouvoir ait la même attention pour les grandes gares bruxelloises que pour l’aéroport. À Zaventem, 300 policiers fédéraux sont présents. Ce n’est pas la police locale qui assure la sécurité. Pourquoi ne pas avoir le même type de dispositif à la gare du Midi ou du Nord ?”, propose encore De Smet.

■  Interview du président de DéFI François De Smet, dans Bonjour Bruxelles.