Les négociateurs de l’Arizona se penchent sur le sensible dossier de la fiscalité

bart de wever

Sujet sensible, la fiscalité est ce qui avait provoqué l’échec de la première phase de formation au mois d’août.

Les négociateurs de la N-VA, du MR, des Engagés, de Vooruit et du CD&V ont repris lundi matin leurs discussions en vue de former un nouveau gouvernement fédéral. Au menu des discussions, le sujet de la fiscalité, a-t-on appris à bonnes sources.

Les présidents de parti passent en revue les amendements apportés par les uns et les autres à la note socio-économique du formateur Bart De Wever. La semaine passée, ils se sont attaqués aux réformes en matière d’emploi. La fiscalité constitue l’un des volets les plus sensibles des négociations. Elle a provoqué au mois d’août l’échec de la première phase de formation. Le MR et Vooruit s’étaient alors opposés sur la taxation des plus-values, voulue par les socialistes et rejetée alors par les libéraux. La contribution des “épaules les plus larges”, dans laquelle s’inscrit ce projet de taxation, constituait le premier point de la matinée, indiquait-on. Depuis jeudi, quand les négociateurs se sont penchés sur l’emploi et le marché du travail, l’ambiance est “constructive”, assurait-on.

Agacement dans les autres partis

Les sorties du week-end et de lundi du président du MR, Georges-Louis Bouchez, et du vice-Premier ministre, David Clarinval, ont toutefois suscité un certain agacement dans les autres partis. Les libéraux ont rappelé leur refus de tout accroissement de la pression fiscale, en rappelant qu’ils avaient gagné les élections du côté francophone.

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Or, chacun semblait avoir convenu jusqu’alors, d’une certaine discrétion médiatique dans cette étape des négociations.  Mardi, le formateur fera rapport au Roi qui attend une “percée significative” sept mois après les élections. Depuis le 9 juin, la coalition Arizona est la formule privilégiée et M. De Wever dirige les négociations, sans avoir décroché d’accord. Les cinq partis se sont fixés l’échéance de la fin du mois. La réunion devrait durer jusque tard dans la soirée mais les chances d’arriver déjà à un accord sur les réformes socio-économiques semblent minces. Outre la fiscalité, la question des pensions doit également être abordée.

Belga 

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06 janvier 2025 - 13h40
Modifié le 06 janvier 2025 - 13h51