Formation fédérale : Bart De Wever mène des discussions bilatérales sur le socio-économique
Le formateur fédéral Bart De Wever tiendra des entretiens bilatéraux sur les thèmes socio-économiques avec les négociateurs des partis de la coalition Arizona, a-t-on appris lundi de sources concordantes.
Après une journée de dimanche consacrée à des bilatérales sur le budget, le formateur avait annoncé en fin de journée à ses partenaires une réunion plénière lundi après-midi sur la sécurité afin de démêler les derniers noeuds dans ce domaine. L’annonce avait suscité la surprise chez certains d’entre eux : les échéances se rapprochent, le président de la N-VA étant attendu mardi chez le Roi pour un nouveau rapport de sa mission.
Or, le budget et les grandes réformes “socio-économiques”, c’est-à-dire en matière de fiscalité, d’emploi et de pensions, constituent le coeur de la négociation à l’heure où la Belgique doit redresser ses finances publiques. Le socio-économique est finalement revenu à l’agenda.
Dimanche, après des travaux sur le budget, plusieurs partis ont jugé qu’il ne serait possible de tracer le cadre budgétaire de la future Arizona que lorsque la clarté sera faite sur les réformes à réaliser dans le domaine socio-économique. Qu’il s’agisse de fiscalité, d’emploi ou de pension, chaque ligne budgétaire peut peser lourd en fonction des mesures qui seront prises.
Dimanche soir, l’optimisme ne régnait pas sur les chances de former un gouvernement d’ici la fin de l’année au vu des étapes qu’il reste à franchir. Le MR a toutefois répété lundi sa volonté d’aboutir à cette échéance : “Le Mouvement Réformateur rappelle sa volonté d’aboutir à un accord de gouvernement avant la fin de l’année”, a fait savoir le parti libéral à l’issue d’une réunion du Conseil du parti.
“Il est impératif de mettre sur pied un gouvernement avant la fin de l’année, l’urgence budgétaire est là et nous ne pouvons plus attendre. Dans ce cadre, l’établissement du budget devra tenir compte de la lutte contre le gaspillage d’argent public et ne pourra se faire sur le dos des personnes qui travaillent, épargnent et investissent, en particulier dans l’un des pays les plus taxés au monde. Enfin, il est primordial de soutenir la compétitivité de nos entreprises et en particulier de nos PME, au vu de la période à venir”, a souligné le MR.
Belga