Formation bruxelloise : le MR préfère fuir ses responsabilités que gouverner, dénonce DéFI
Le MR préfère fuir ses responsabilités que gouverner : telle est l’analyse que fait DéFI du refus du MR de participer à la tentative de solution mise en avant à Bruxelles par le PS et les Engagés, et consistant à faire d’abord passer un budget soutenu par six partis, comme première étape pour tenter ensuite de former un gouvernement.
“David Leisterh et Frédéric De Gucht, principaux responsables de l’impasse actuelle en Région bruxelloise, refusent un vrai budget et plaident pour de nouvelles élections. Pour DéFI, le constat est clair: en 2024 les électeurs ont confié au MR la mission de former une majorité à Bruxelles. Or 500 jours plus tard, pour masquer son incapacité à former un gouvernement, le MR préfère aujourd’hui appeler à un retour aux urnes et donner les clés de la Région bruxelloise aux nationalistes flamands“, a fustigé la présidente de DéFI, Sophie Rohonyi.
Dans un communiqué, celle-ci s’est demandé à quoi serviraient de nouvelles élections “si, comme proposé par le MR et l’Open VLD, le destin des Bruxellois sera de toute façon placé dans les mains des nationalistes“.
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Aux yeux de Sophie Rohonyi, c’est une position d’autant plus dangereuse que le gouvernement De Wever refuse de soutenir Bruxelles face à ses défis : lutte contre le narcotrafic, refinancement des zones de police, accueil des demandeurs d’asile, survol aérien…
La présidente de DéFI a répété que pour les amarantes, “la vraie solution” pour sortir de l’impasse consistait à supprimer la double majorité requise pour former un gouvernement bruxellois.
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Qui plus est, au-delà du fait qu’il faudra au minimum deux ans, selon les constitutionnalistes, pour organiser de nouvelles élections, rien ne garantit que les résultats électoraux seront différents. “On perdrait donc deux ans pour revenir au même blocage politique“, a-t-elle conclu.
Belga – Photo : Belga





