Formation bruxelloise : “Il faut se mettre autour de la table et défendre ses positions”, selon Bernard Quintin

Bruxellois depuis toujours, Bernard Quintin (MR) est le nouveau ministre des Affaires étrangères. Il était l’invité de Bonjour Bruxelles.

Sur les 30 dernières années, Bernard Quintin, diplomate, en a passé 14 à l’étranger, ce qui selon lui, a renforcé son attachement à Bruxelles. Après avoir vécu dans différentes communes, il ne se dit pas surpris des chiffres du baromètre de l’IBSA : 50 000 personnes attendent un logement social. “Ca correspond à la perception que j’ai. La situation à Bruxelles démontre qu’il est urgent d’agir. Il y a beaucoup de défis et l’un d’eux est de mettre de l’ordre dans les finances pour faire face à la grande pauvreté”, explique-t-il.

Selon lui, il est grand temps que les partis se mettent autour de la table et discutent en vue de former un gouvernement bruxellois. “Même si je ne suis pas en phase avec ce que je lis dans la note d’Elke Van den Brandt, il faut parler et défendre ses positions”. 

Diplomate de métier, Bernard Quintin a accepté la proposition de Georges Louis Bouchez, chef de file du MR de le nommer ministre des Affaires étrangères. Il succède donc à Hadja Lahbib, et estime qu’elle a fait un très bon mandat.

Alors que la Cour Pénale Internationale a délivré un mandat d’arrêt contre le Premier ministre Israélien, Benjamin Netanyahou, le nouveau ministre confie que si celui-ci se rend sur le sol belge, il sera arrêté. “Nous mettrons en oeuvre ce que demande la CPI”, conclut-il.

■ Interview de Bernard Quintin, ministre des Affaires étrangères au micro de Fabrice Grosfilley