Finale de la coupe du monde de hockey : c’est du 50-50 pour Cédric Charlier

Cédric Charlier a tout connu avec l’équipe nationale. Déjà présent aux Jeux Olympiques de Pékin en 2008, l’attaquant de 35 ans va disputer la 7e finale de sa carrière. “La gestion des moments faibles sera la clé de ce match”, a-t-il préfacé samedi à la veille de défier l’Allemagne en finale de la Coupe du monde de hockey, dimanche sur le coup de 14h30 belges.

Il faudra aussi bien négocier nos moments forts. Nous avons vu lors de la phase de groupes que la différence s’opère à ces moments-là et nous avons été solides depuis le début“, a analysé Cédric Charlier depuis l’hôtel de la délégation belge à Bhubaneswar, en Inde. “Ça va se jouer à quelques détails près, sur un stopping raté ou un pc mal arrêté par exemple.” Red Lions et ‘Honamas’ se sont déjà affrontés lors de la phase de groupes, un duel qui s’était ponctué par un partage (2-2) alors que les Belges évoluaient sans Simon Gougnard et Arthur Van Doren, préservés. “L’Allemagne est une équipe qui nous convient bien tactiquement mais l’inverse est vrai aussi. Honnêtement, c’est du 50-50. Je m’attends à un beau match car chaque équipe dispose de joueurs en forme. Je sens que le groupe est assez confiant pour aller au bout“, a nuancé Charlier.

Garder son calme

Si la gestion du match sera cruciale, les troupes de Michel van den Heuvel devront aussi garder leur calme face à des Allemands qui ont une fâcheuse propension à envenimer les échanges. “C’était tendu en Argentine lors des matchs de Pro League (en novembre, ndlr), tendu à Cadix en préparation (en décembre, ndlr) et tendu lors du premier match en Inde. Les tensions sont toujours avec les mêmes et ce ne sera probablement pas différent dimanche“, a dit Charlier en évoquant notamment, sans le citer, Christopher Rühr. L’Allemand a déjà écopé de deux cartons jaunes dans le tournoi et est passé entre les mailles du filet pour une action litigieuse contre l’Angleterre. “C’est bizarre qu’il ne soit pas sanctionné mais le règlement de la FIH ne prévoit rien par rapport aux cartes jaunes. Peut-être faudrait-il revoir ça à l’avenir.”

Le natif d’Anderlecht est aussi revenu sur la victoire de vendredi en demi-finales, acquise au terme de la séance des shoot-outs contre les Pays-Bas (2-2, 3-2 s-o). Longtemps bousculés par un système néerlandais en homme contre homme, les Red Lions ont su modifier leur tactique. “Nous avons resserré les lignes pour jouer plus proches les uns des autres. Je crois aussi qu’on a gagné au caractère. Ce n’était pas notre meilleur match mais on s’en moque, il fallait simplement passer, on peut être satisfait. On a déjà joué tellement de grands matchs et vécu des situations similaires. On a confiance en nos capacités, en notre plan de jeu.”

Belga